Altitude Infrastructure, premier opérateur sur les RIP en France en nombre de prises FTTH contractualisées participait aux Etats généraux des RIP organisés à Deauville le 15 mars dernier.
Si David El Fassy, son Président Directeur Général a salué l'annonce de la FIRIP relative au lancement des opérations pilotes pour accéder au statut de « zone fibrée », il souligne le caractère d'urgence face à la lenteur des grands opérateurs à venir sur les RIP dont ceux-ci ne sont pas délégataires.
« La zone fibrée est une opportunité, voire même une obligation et une nécessité. Elle aura un rôle vertueux en apportant plus de lisibilité et de confiance aux investisseurs sur les RIP en France. Mais concrètement nous ne pouvons pas attendre le déploiement progressif du statut de zone fibrée pour remplir nos réseaux » s'impatiente le dirigeant.
Aussi, il déclare vouloir être « le poil à gratter des grands opérateurs, autrement dit, celui qui prend suffisamment de parts de marché pour finir par les faire réagir ». Et de créer le terme « OCEL » pour désigner les grands opérateurs locaux, en opposition à celui d'OCEN ...
Lancement du Gbit/s sur tous ses réseaux FTTH
David El Fassy explique que « le succès de la démarche repose sur la qualité de l'offre que les petits opérateurs sont en mesure de proposer sur les RIP. En clair, il faut qu'ils aient la meilleure offre ! ».
Et pour cela, l'opérateur annonce l'ouverture effective de ses réseaux FTTH à un débit d'un Gbit/s dès à présent. Un débit qui permettra aux usagers de bénéficier de tous les avantages et des services liés au très haut débit.
Confiance dans la commercialisation
Alors que l'opérateur entre en phase de pré-commercialisation des prises FTTH dans la Manche, qu'il lance la commercialisation de 5 000 nouvelles prises dans le Doubs et qu'il s'apprête à officialiser le lancement du projet Rosace en Alsace (le plus gros RIP de France avec 375.000 prises), il se dit confiant sur la commercialisation.
« Aujourd'hui, dans les zones où le débit DSL est faible, les abonnés se ruent sur la fibre. A Vaux-et-Chantegrue, un village du Doubs comptant environ 340 foyers, le taux de pénétration atteint plus de 50%. Il est équivalent sur le réseau Resoptic (Moselle), dans les zones où l'ADSL ne dépasse pas 4 Mbps » constate David El Fassy.
« L'appétence des usagers est là, les opérateurs de RIP aussi. Si le statut de zone fibrée permet d'activer la bascule du cuivre vers la fibre et d'accélérer la venue des grands opérateurs, ce sera un plus. Il aura également une autre vertu : celle de réduire la dépense publique car en sécurisant les modèles économiques des RIP, la confiance et donc l'implication des financeurs privés sera renforcée »conclut David El Fassy.
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