par Tamsir Fayer chez Softcorner.
L’empreinte carbone liée à l’usage du numérique connait chaque année une croissance fulgurante et préoccupante. Cette tendance en forte accélération est notamment décuplée par l’usage grandissant du cloud et des logiciels Saas qui consomment des ressources importantes. Dans ce contexte, nombre d’entreprises se posent aujourd’hui la question de s’orienter vers des logiques plus vertueuses pour utiliser leurs logiciels et faire évoluer leur gouvernance IT en intégrant une approche plus green.
La RSE et la RNE, deux sujets en croissance
Aujourd’hui, la responsabilité sociale et numérique des entreprises n’est plus un simple concept mais bel et bien une réalité opérationnelle partagée par des entreprises de toute taille. En effet, historiquement mises en œuvre par de grands groupes, ces approches sont à ce jour largement adoptées par des startups, PME, ETI et Scaleups. Parmi les grands enjeux composant la RSE, le sujet des licences occupe désormais une place centrale.
En effet, l’usage de logiciels de tout type est désormais un must have pour les entreprises qui ne peuvent mener à bien leurs activités sans avoir recours à des solutions de différentes natures. Nous pourrions évoquer les suites bureautiques, applications métiers, bases de données, etc. Sur ce point, deux approches sont à considérer : l’aspect opérationnel et l’aspect financier. D’un point de vue opérationnel et au-delà des fonctionnalités proposées se pose la question du mode de délivrance des solutions utilisées : on premise ou cloud. Il faut ensuite se pencher sur les aspects purement financiers.
Trouver des alternatives qui concilient développement durable et performances
En croisant ces différents points, il apparait clairement que le Cloud est aujourd’hui en forte accélération. Toutefois, comme nous l’avons encore vu récemment avec l’exemple d’Office 365, le choix du cloud peut s’avérer coûteux (car subi par les entreprises) sans compter l’impact écologique souvent négatif lié au Cloud (ressources serveurs, etc.). En ce sens, combiner approche on premise et utilisation de licences d’occasion peut s’avérer une piste intéressante.
En effet, une telle approche ne nuira en aucun cas au caractère opérationnel ni à la performance. Utiliser des licences d’occasion est en fait vertueux à de nombreux niveaux et permet d’entrer dans une logique d’économie circulaire qui est un axe concret d’une politique RSE et de sobriété numérique. Nul doute que ces éléments vont se diffuser à large échelle auprès des entreprises et devenir un véritable standard de consommation de logiciels dans les années à venir.
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