Créée en mars 2011, l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI) est un établissement public administratif de l’Etat, placé sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur et dirigé par le préfet Jean-Jacques Debacq. Cette entité résulte de la transformation de la Direction du Projet Interministériel du Contrôle Automatisé (DPICA) chargée de la mise en œuvre du contrôle sanction automatisé, depuis le déploiement des dispositifs (radars automatiques) à l’envoi de l’avis de contravention.
L’ANTAI a pour mission de participer à la définition des normes techniques relatives au traitement automatisé des infractions, au contrôle et à l’évaluation de leur application ainsi qu’à l’édition, au publipostage, au routage et à l’affranchissement des différents avis de contravention établis par voie électronique ou dans le cadre du traitement automatisé des infractions. Forte d’une trentaine de personnes s’appuyant sur près de 400 agents (public et privé) hors de sa structure, l’agence accomplit sa mission dans le respect des orientations générales fixées par l’Etat, et agit en qualité de prestataire de services de l’Etat, de collectivités territoriales ou de tout organisme public ou privé chargé d’une mission de service public.
Après le déploiement des dispositifs, le champ d’action de l’ANTAI s’élargit d’ici juin 2012 à la généralisation des procès-verbaux électroniques (PVe) pour les différentes infractions routières commises sur le territoire national. L’ANTAI et la DGFiP(Direction Générale des Finances Publiques) ont donc souhaité mettre en place une solution de dématérialisation simple et efficace afin d’optimiser la gestion de l’ensemble des flux de paiement par voie physique, et notamment des outils de lecture optique. L’ANTAI et la DGFiP étaient également à la recherche d’un logiciel de traitement des données pour améliorer la gestion des flux financiers.
L’ANTAI a lancé un appel d’offres avant d’arrêter son choix en avril 2009. Grâce à sa solution Starthic et avec son approche, ATHIC répondait aux trois critères essentiels définis et à respecter dans le cahier des charges : technicité, budget et adaptabilité. A partir du lancement du projet en mai 2009, l’ANTAI et ATHIC ont mis en place un comité de pilotage dédié au projet qui a permis d’établir l’ensemble des livrables pour une validation des procédures et des documents dès le mois d’octobre 2009.
Le déploiement des solutions a débuté à la fin 2009 avec l’installation des produits développés spécifiquement pour les besoins de l’Administration avec deux lots d’applicatifs. En effet, une segmentation a été établie pour différencier d’un côté, le traitement des procès-verbaux, de l’autre, la gestion des flux financiers dans le but de gagner du temps.
« Nous avons particulièrement apprécié notre collaboration avec ATHIC qui a su anticiper la commande du matériel pour répondre au cahier des charges et respecter les délais », commente Gabriel Ramanantsoavina, responsable Projets de l’ANTAI. « A cela s’ajoute, la forte disponibilité de l’équipe qui s’est appropriée notre métier, l’implication et l’accompagnement constant d’ATHIC lors du déploiement des solutions. Cela a notamment permis un transfert de compétences en douceur pour une maîtrise de la solution Starthic par l’Administration ».
L’acquisition de la solution Starthic par l’ANTAI permet de traiter le volume grandissant des procès-verbaux électroniques avec une meilleure productivité. Avec le développement et la mise en place d’une interface spécifique, la solution offre également une plus grande visibilité aux services du Trésor Public quant à l’état des paiements des amendes en temps réel. « Nous apprécions la fiabilité et les performances des solutions ATHIC ainsi que la possibilité de disposer de développements spécifiques pour mieux répondre aux besoins de notre métier, le tout selon un excellent rapport qualité – prix », ajoute Gabriel Ramanantsoavina.
Avec la mise en œuvre de ce projet de dématérialisation du traitement des procès-verbaux, l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions minimise désormais les risques de perte d’information ou de non fonctionnement. « La forte expertise d’ATHIC en matière de dématérialisation a été essentielle pour la bonne conduite du projet. Elle nous a permis de gagner du temps et en efficacité », conclut Gabriel Ramanantsoavina.
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