La France compte une quarantaine de télécentres, espaces dédiés au travail à distance et au nomadisme, sur son territoire, majoritairement implantés dans le monde rural. Mais depuis la mise en place d’infrastructures de ce type aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, l’idée de créer des télécentres en milieu urbain trouve un écho significatif auprès d’un grand nombre d’acteurs.
Quel est le modèle économique d’un télécentre urbain ? Les entreprises pratiquant le télétravail sont-elles prêtes à utiliser ces espaces ? Quels services et équipements attendent-elles ? Les travailleurs indépendants seront-ils également intéressés ? C'est dans le but de répondre à toutes ces questions qu'une vaste enquête initiée par Seine-et-Marne Développement, a été lancée.
Seine et Marne Développement, l’agence économique du Conseil Général, est à l’origine de cette étude de marché. « Le département de Seine-et-Marne travaille au développement des usages et envisage de soutenir la création d’un réseau de télécentres sur son territoire», indique Gérard Eude, Président de Seine-et-Marne Développement. L’étude de marché doit en effet permettre de valider la pertinence économique de ce programme, qui débuterait dès 2012.
Réalisée par le cabinet LBMG Worklabs, l’étude de marché « Télécentres » vise à prendre la température sur ce sujet en Ile-de-France. Seront ainsi interrogées :
- 25 grandes entreprises parmi lesquelles Areva, Atos, Capgemini, Dassault, IBM, SFR, Siemens, Vivendi…
- Plusieurs centaines de PME et d’indépendants, via le sondage en ligne relayé sur plusieurs sites tels que neo-nomade.com ou ze-village.net.
« Il y a une pléthore d’études sur les télécentres et la pratique du télétravail en France, mais il manquait une étude de marché de grande ampleur », ajoute Nathanaël Mathieu, en charge de l’étude. Lancée début septembre, l’étude devrait fournir ses premiers résultats d’ici quelques semaines.
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