Pour 93% des organisations européennes, la gestion des licences passe par un inventaire manuel des logiciels. Par exemple, 52% des entreprises répertorient leurs ressources informatiques à travers de multiples systèmes, tableurs et autres systèmes de stockage, 33% sont gérés par des systèmes de détection et de gestion intégrée. 8% des entreprises admettent que la majorité des ressources informatiques n’est absolument pas gérée. Il s’agit d’un enjeu important quand 90% s’attendent à un ou plusieurs projets de gestion financière relatifs à la transparence et à la répartition des coûts.
L’étude révèle aussi un manque de maturité dans la gestion des ressources : 91% des organisations allouent les ressources matérielles et logiciels de façon ponctuelle, à la demande des métiers, tandis que 50% les optimisent en fonction des besoins métiers. Il n’est donc pas surprenant de constater que 68% des entreprises trouvent difficile de répartir les coûts de l'informatique.
Concernant les processus de gestion financière, le niveau de maturité global des entreprises est également assez faible : 26% répartissent des coûts à haute valeur ajoutée sans les relier aux métiers et aux achats de biens et services. 51% répartissent les coûts sur les lignes des métiers en fonction des projets et des achats en biens et services. Ce manque de règles dans l’identification des besoins en logiciels et des outils utilisés handicapent la capacité des entreprises à mieux comprendre et à gérer pro-activement le cycle de vie de leurs ressources technologiques, l'historique des relations avec leurs fournisseurs, les termes contractuels, les attributions de licences logicielles, les structures de coût de leurs ressources, etc.
Ainsi cette étude montre que les organisations gaspillent chaque année une quantité importante de leur budget informatique : sur l’acquisition de nouvelles licences inutiles, en support et maintenance pour un nombre superflu de licences, en logiciels inutilisés, parfois acquis pour obtenir des réductions, ou sur un support interne et un hébergement de logiciels qui auraient été dé-commissionnés.
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