L’Association des petites villes de France (APVF), son président Christophe Bouillon, Député de Seine-Maritime et Maire honoraire de Canteleu, son président délégué Pierre Jarlier, organisaient les 19 et 20 septembre à Uzès (Pont-du-Gard) les 22èmes Assises des Petites Villes, en présence de Edouard Philippe, Premier Ministre, de Gérard Larcher, Président du Sénat et de plusieurs membres du gouvernement.
Plus de 400 élus de petites villes, venus de métropole et d’outre-mer ont, précise l’APVF, participé à cet évènement. De nombreux élus, chercheurs, personnalités du monde associatif et partenaires de l’APVF sont intervenus durant ces deux journées autour du thème : « Petites villes de demain : territoires d’avenirs ».
Les questions de la revitalisation des cœurs de ville, de la désertification médicale, de la mobilité durable et de la jeunesse ont notamment été évoquées.
Sur ces sujets, les Maires de petites villes ont pu réaffirmer leurs attentes. L’annonce par Edouard Philippe, dans le cadre de ces assises, de l’initiative « Petites Villes de demain », un plan transversal pour les petites centralités, a été saluée par l’APVF. Ce plan répond à une demande ancienne des élus des petites villes, notamment pour redynamiser leurs cœurs de ville, souligne l’APVF qui observe plus globalement qu’en matière de dynamique des territoires tout se tient :
Un territoire est attractif pour les ménages et les entreprises s’il est, à la fois, correctement irrigué par les infrastructures de transport en commun et connecté aux réseaux numériques, si le centre-ville est dynamisé par un commerce de proximité et une offre de logements de qualité et si les services publics, notamment les plus régaliens d’entre eux, demeurent accessibles
L’APVF a également pu rappeler ses positions en matière de fiscalité locale ou encore mettre en lumière les propositions qu’elle a formulées sur le statut de l’élu dans le cadre du projet de loi engagement et proximité.
S’agissant de fiscalité locale le nouveau système de financement des collectivités locales qui s’appliquera à compter de 2021 doit s’accompagner de mécanismes de péréquation efficaces, permettant de corriger réellement les inégalités entre les collectivités locales, demande l’APVF. Une réflexion d’ampleur doit s’engager car la péréquation telle qu’elle est conçue aujourd’hui ne remplit pas cet objectif constitutionnel , déplore l’association.
De plus cette dernière propose la création d’un fonds national de solidarité territoriale alimenté par les métropoles à due proportion de leur richesse et par l’Etat. Ainsi, seraient créées les conditions d’une nouvelle Alliance des territoires qui permettrait de travailler, ensemble, à un développement solidaire de tous les territoires.
Enfin, si l’APVF approuve la création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), elle forme le vœu que cette Agence soit dotée d’un budget opérationnel conséquent lui permettant d’aider véritablement les petites villes et les communes rurales en termes d’ingénierie.
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