L’urbanisation croissante, par l’extension des villes, est l’un des déterminants principaux du changement climatique et du déclin de la biodiversité. Les scientifiques invitent les décideurs à imaginer de nouveaux modèles d’aménagement plus respectueux des sols.
En Île-de-France, malgré un ralentissement sur la période récente (2012-2017), la consommation d’espace s’élève à 590 ha/an en moyenne, principalement des terres agricoles. Il faut désormais réduire progressivement ce niveau pour atteindre, l’objectif «Zéro artificialisation nette», explique l'Institut dans un communiqué.
Apparu en 2018 dans le Plan biodiversité du gouvernement français, l’objectif national « Zéro artificialisation nette » ou ZAN est également soutenu par la commission européenne afin de neutraliser l’impact des villes sur la biodiversité et le changement climatique.
Comment atteindre cet objectif en Île-de-France ? À quelles échelles ? À quelle échéance ? Quelles solutions pour tendre vers des formes d’urbanisation plus sobres en consommation d’espace et plus intenses en nature ? Comment aller vers plus de sobriété ? Comment articuler le ZAN avec les autres dispositifs ou initiatives existantes, comme la séquence « Éviter, Réduire, Compenser » et le défi de la désimperméabilisation des villes ?
Afin de clarifier cet objectif et structurer la démarche francilienne vers l’objectif « Zéro artificialisation nette », L’Institut organise un cycle de six ateliers, de janvier à juin 2020.
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