Réalisée à partir d’entretiens qualitatifs et d’une enquête quantitative, cette étude* s’inscrit dans la continuité de l’étude de référence sur le financement de la transition écologique dans les territoires, parue le 5 juin dernier réalisée par les élèves administrateurs de l’INET, explique un communiqué commun des deux organisations.
Une déclinaison qui met en avant les singularités des petites villes
Alors que l’étude initiale, réalisée avec l’INET, avait pour objectif d’identifier les principaux freins au financement de la transition écologique des collectivités ainsi que les pistes d’évolution, cette nouvelle approche a pour vocation de mettre en évidence les particularités propres aux Petites Villes, la strate des collectivités accueillant entre 2 500 et 25 000 habitants.
Cette déclinaison met en lumière différents constats convergeant tous vers une réalité selon laquelle les différences ne se font pas nécessairement entre types de collectivités mais plutôt en fonction de leur taille. Les grandes communes semblent avoir plus de facilités pour financer la transition écologique que les petites villes, constatent les auteurs de l'étude.
Dans ces territoires, la transition écologique est une thématique encore essentiellement portée par les élus, avec des budgets alloués qui paraissent corrélés à la population municipale. Or, la transition écologique est souvent qualifiée d’onéreuse, par les matériaux utilisés, les techniques employées, les expertises nouvelles à mobiliser, etc… Au-delà de l’aspect financier, l’humain est également un facteur à prendre en compte car l’ingénierie disponible en interne n’est que rarement suffisante pour répondre aux enjeux colossaux que nécessite la transition écologique.
Selon Cédric Bole, Maire de Morteau,commune de 6 850 habitants (Doubs) : “Les dispositifs et les financements doivent s’adapter à la réalité du terrain, sans quoi le risque serait de manquer cette transition et d’isoler un peu plus nos territoires et nos administrés.”.
Vers des évolutions facilitant le financement de la transition écologique dans les petites villes.
Face à une multitude de dispositifs et d’acteurs qui créent un risque d’éparpillement dans le processus de veille et de recherche de financements adaptés, une première solution serait la création d’une source d’information unique, centralisée, identifiée et identifiable par tous, avancent les auteurs de l'étude.
De plus, là où l’implication est un facteur prédominant dans la mise en place d’actions en faveur de la transition écologique, les auteurs de l'étude plaident pour la formation et la sensibilisation des différents agents territoriaux qui, apportant leur soutien aux élus, seront un levier supplémentaire pour permettre l’appropriation et la diffusion de nouvelles normes dans les organisations
*https://www.apvf.asso.fr/wp-content/uploads/2021/07/ETUDE-Financement-ecolo.pdf
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