Infoblox publie les résultats d'un recensement sur l'IPv6, réalisé par la Measurement Factory et commandité par Infoblox. Le recensement a révélé que le pourcentage de zones sous .com, .net et .org qui prennent en charge IPv6 a augmenté de 1 900 % au cours des 12 derniers mois. D'après le recensement, cette hausse spectaculaire peut être principalement attribuée à l'introduction d'une prise en charge d'IPv6 par un registraire unique, Go Daddy.
Selon cette enquête voici les classements Géographiques d'adoption IPV6, la France mène dans l'adoption IPV6 (57 %), les Etats-Unis ont la 2éme position (42 %), puis viennent la République tchèque (36 %) suivie de la Pologne (32 %).
Au moment où la réserve mondiale en adresses IPv4 continue à s'amenuiser, la prise en charge d'IPv6 devient peu à peu une exigence inéluctable et deviendra un impératif commercial pour les organisations ayant une présence Internet. Les organisations vont devoir prendre en charge le nombre rapidement croissant de dispositifs clients, partenaires et visiteurs adaptés à IPv6 qui accèdent à leur présence Internet. Encourager les registraires et les prestataires de services à prendre en charge IPv6, établir un plan de migration prudent et tester les technologies de transition sont les phases essentielles d'une adoption réussie d'IPv6, qui offrira aux entreprises souplesse et espace pour se développer.
Des données révèlent que la prise en charge d'IPv6 par les registraires peut augmenter son taux d'adoption. Le recensement automatisé préétabli de la prise en charge d'IPv6 par un pourcentage de sous-domaines Internet .com, .net et .org a révélé :
- Une hausse de 1 900 % (de 1,27 % dans l'échantillon 2010 à 25,4 % dans l'échantillon 2011) dans les zones prenant en charge IPv6.
- L'adoption d'IPv6 par le célèbre registraire Go Daddy représente une portion considérable de la croissance.
- Si l'on ne tient pas compte du facteur Go Daddy dans cette contribution, le pourcentage de zones prenant en charge IPv6 a plus que doublé organiquement par rapport à l'année précédente pour dépasser les 3 %.
- Les trois premiers pays à adopter IPv6 sont la France, les États-Unis et la République tchèque.
- À peine plus de 2 % des zones sondées étaient desservies par des serveurs de courrier électronique prenant en charge IPv6.
- Moins de 1 % des zones possédaient des serveurs Web adaptés à IPv6.
L'adoption d'IPv6 par Go Daddy illustre comment un grand registraire unique peut avoir une influence importante sur l'adoption d'IPv6 au niveau mondial. Les forts pourcentages de prise en charge d'IPv6 en France et en République tchèque peuvent également être attribués à son adoption par quelques registraires : Gandi et OVH en France et Active 24 en République tchèque.
Un pourcentage considérable d'entreprises fonctionnent sur les réseaux des registraires et dépendent des systèmes des registraires pour le courrier électronique et pour une présence Web, systèmes qui, pour la plupart, ne prennent pas encore en charge IPv6. Si les registraires ajoutaient la prise en charge d'IPv6 pour les serveurs de courrier électronique et Web, cela éliminerait un obstacle de taille pour les entreprises habilitant IPv6 et les profits de l'adoption pourraient faire un bond en avant. Si un registraire ne prend pas en charge IPv6, cela crée un sérieux obstacle pour toute entreprise désireuse de mettre en œuvre IPv6 pour son contenu externe.
D'autre part, si les registraires et les prestataires de service sont lents à prendre en charge IPv6 et utilisent une approche concoctée à la hâte envers les technologies de transition, les utilisateurs finaux possédant des dispositifs IPv6 pourraient expérimenter une latence, une performance médiocre ou aucune connectivité, ce qui peut pousser les clients à la désertion. Prochaines étapes suggérées pour éviter cela :
- Les registraires devraient commencer par assurer une prise en charge totale d'IPv6 à l'extérieur sur les serveurs de noms de domaine et sur leurs serveurs de courrier électronique et leurs serveurs Web.
- Les organisations d'utilisateurs finaux devraient demander à leurs registraires quels sont leurs projets de prise en charge d'IPv6 et considérer d'autres solutions s'ils n'obtiennent pas de réponse convaincante.
- Les organisations d'utilisateurs finaux devraient vérifier qu'elles bénéficient bien d'une mise en œuvre DNS (système de noms de domaine) qui prenne totalement en charge IPv6.
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