Selon une étude de l’Insee, En 2009, les femmes résidant en Ile de France et salariées du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 21 200 euros annuels, soit 26% de moins que les hommes franciliens. Les Franciliennes les mieux payées perçoivent un revenu annuel de 39 000 euros ou plus. Ce revenu est inférieur de 26% au revenu salarial plancher dont disposent annuellement les 10% des hommes franciliens les mieux payés, soit 52 400 euros.
Le revenu des Franciliennes les moins bien rémunérées (5 500 euros) est inférieur de 24% à celui des 10% des hommes les moins bien payés (7 200 euros). Les écarts salariaux entre hommes et femmes, plus faibles pour les revenus intermédiaires, sont liés au temps partiel plus fréquent pour les femmes et à un salaire horaire plus faible que pour les hommes. Ainsi, en Ile-de-France, 21% des femmes salariées sont à temps partiel sur leur poste principal, contre 10% des hommes avec un salaire horaire inférieur de 22%. Toutes les catégories socioprofessionnelles sont affectées sensiblement par ces écarts de revenus salariaux entre hommes et femmes mais ce sont les cadres pour lesquels les écarts de revenu sont les plus forts.
Or le paradoxe veut qu’en matière de qualification, plus de la moitié des Franciliennes salariées ont au moins le baccalauréat contre 43% des hommes ! Alors que les femmes sont autant diplômées du deuxième cycle universitaire que les hommes, la proportion de femmes cadres en Ile-de-France (26%) est moins élevée que celle des hommes (34%). La parité reste un objectif.
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